Le couperet a failli tomber

La soirée avait bien commencé... J'étais allé la chercher sur son lieu de travail estival... Nous avions un peu marché puis pris le métro pour aller chez moi...

C'était l'heure du dîné... Donc, au menu, nous avions :
- Saumon fumé avec un petit filet de citron et quelques pincées d'Aneth
- Escalope de veau sur le grill (hmm... cf cet article) avec une petite fricassée d'oignons et de poivrons
- Pastèque

Bon, après tout ça... Nous nous sommes affalés sur le canapé devant la TV... Nous étions là à nous lover... Elle ne voulait pas rester dormir chez moi.... (bon, y'avait une bonne raison ... un peu compliquée à expliquer... Mais elle existe)

Et sur le moment du départ, ça bascule... Elle me reparle de ses moments de gène avec moi, de ses moments d'angoisse... La crise pointe le bout de son gros pif ! Elle se met à pleurer parce qu'elle me dit que je suis génial avec elle mais qu'elle n'arrive pas à me le rendre...

Discutions... Arguments... Nous sommes d'accord, je ne peux pas faire plus que ce que je fais... Là, où nous sommes d'accord, c'est sur l'origine de ses angoisses.... Pour moi, celà vient d'elle... Pour elle, celà vient de moi....

Je lui balance un mini-reproche... "Mais qu'as-tu donc fait pour virer ses angoisses ?" "Quelles actions as-tu mises en oeuvre pour les faire disparaitre ?" (là, j'avais l'impression de passer un entretien de mission)...

On frôle la séparation... Elle me dit qu'elle s'excuse... Que ça la fait encore plus souffrir de savoir qu'elle me fait souffrir... Je lui réponds que c'est de savoir qu'elle ne fait rien pour arranger les choses qui me fait mal... Ce qui me fait mal c'est quand elle me dit qu'elle ne voit pas le bout du tunnel alors... qu'elle n'y est pas encore entré...

Elle se rapproche de moi... Elle me dit qu'elle prendra rendez vous chez un psy aujourd'hui... Elle (tiens quand on parle du loup... j'ai reçu un sms) souhaite avancer et le montre par ses actions (de la même façon que j'ai du le faire il y a peu)...

Tous ces échanges ont été faits dans mon entrée (ceux qui la connaissent peuvent visualiser la scène... Bon, en fait, aucun d'entre vous ne la connait ! :-)) Elle me dit, toujours en pleurnichant, qu'elle va rester chez moi ce soir...

Nous allons nous coucher... Elle est toute tristounette... Je la prends dans mes bras... :
- Quelle jour sommes nous ?
- Le 11 août
- Et ben, à partir d'aujourd'hui, tu ne seras plus triste... Laisse le passé où il est ... Profite !

Je l'embrasse et après... C'est classé interdit au moins de 77 ans ! C'était génial... Ca a duré plutot longtemps compte tenu de l'heure tardive (minuit) et du fait qu'elle devait se lever à 6h..

Ce matin, au réveil, j'étais seul... J'avais un doute... Ai-je rêvé ? je sais pas... C'est bizarre !

Question Subsidiaire : A votre avis, que représente le 17 août ?